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Les abeilles

Et je sais qu’il y en a qui disent : ils sont morts pour peu de chose. Un simple renseignement (pas toujours très précis) ne valait pas ça, ni un tract, ni même un journal clandestin (parfois assez mal composé). A ceux-là il faut répondre :
« C’est qu’ils étaient du côté de la vie. C’est qu’ils aimaient des choses aussi insignifiantes qu’une chanson, un claquement des doigts, un sourire. Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle n’étouffera pas sans t’avoir piqué. C’est peu de chose, dis-tu. Oui, c’est peu de chose. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles. »
 
Jean Paulhan
« L’abeille », texte signé "Juste", paru dans Les cahiers de Libération en février 1944

Les rendez-vous

Vendredi 12 mai à 18 h, aux Archives départementales à Charleville-Mézières, dans le cadre des vendredis de l'histoire de la Société d'Histoire des Ardennes, conférence de Grégory Kaczmarek : "La grande grève revinoise de 1907 : cinq mois de combats ouvriers".

Vendredi 16 juin à 18 h, aux Archives départementales à Charleville-Mézières, dans le cadre des vendredis de l'histoire de la Société d'Histoire des Ardennes, conférence de Philippe Lecler : "Pol Renard, un héros de la Résistance".

 

 

20 juin 2013 4 20 /06 /juin /2013 07:30

Elle a eu lieu le samedi 15 juin et a permis à un groupe de curieux de la MJC Gambetta de Charleville de découvrir les principaux sites et les lieux de mémoire du maquis Prisme, connu aussi sous la dénomination de « maquis des Ardennes ».

 

Rendez-vous était donné devant la stèle dédiée à la mission « Citronelle » aux Hauts-Buttés. Après quelques précisions apportées sur l'historique de la mission, nous nous sommes dirigés vers les Vieux-moulins, pour une rencontre imprévue et une discussion impromptue avec Georgette Fontaine qui nous a ouvert sa porte et parlé de sa résistance. De là, j'ai eu le plaisir de guider les visiteurs sur le terrain de parachutage « Astrologie », avant de les emmener à l'emplacement du camp du maquis aux Manises.

Halte à la Croix-Scaille, tour du Millénaire, et rencontre avec M. Yvon Barbazon, historien belge, qui nous a aimablement guidés sur les pas du maquis belge, et dans la visite des vestiges du camp allemand de la Croix-Scaille.

Retour vers le calvaire des Manises, puis arrêt au monument aux morts des Manises à Revin. Enfin, passage au ravin de l’Ours, où le groupe a pu découvrir ce qu’il restait des charniers creusés par les Allemands, et l’état de délabrement dans lesquels ces lieux, autrefois entretenus, sont aujourd’hui scandaleusement abandonnés.

 

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Un des charniers du Ravin de l'Ours. La croix a été vandalisée, le site n'a jamais fait l'objet de soin

(Photo F. Docq)

 


  Quant à la sortie côté belge, le journal Vers l’avenir en a rendu compte dans ses pages…

 

reduite

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16 avril 2013 2 16 /04 /avril /2013 18:28

Dans son dernier bulletin, Le déporté des Ardennes, l’association départementale des déportés et internés résistants et patriotes des Ardennes (ADIRP) se fait le relais de l’indignation de Christian Boitelet, ancien déporté des camps de Buchenwald, Dora, Ellrich, Heinkel et Sachsenhausen, aujourd’hui président d’honneur de la FNDIRP Ardennes et représentant de cette association dans les départements de la Drôme et de l’Ardèche.

Christian Boitelet a relaté son témoignage de résistant et de déporté dans son ouvrage, Grand-Mère, dont nous avons rendu compte ici il y a quelque temps déjà.

 

Dans une lettre au président de l’ADIRP, Gérald Dardart, Christian Boitelet s’émeut du fait que le nom de son père, résistant mort en déportation, ne figure pas sur le Mémorial de Berthaucourt. Rappelons que c’est sur ces pages que cette anomalie fut relevée il y a déjà presque un an. Cette simple constatation des «oublis » dans la liste des noms gravés sur la pierre de Berthaucourt, fit d’ailleurs la une de la presse régionale lors de la parution du  Temps des partisans en 2009, à la suite de quoi M. Dardart s’empara du dossier, comme on put le constater  dans un courrier qu’il envoya à la mairie de Charleville.

 

La question reste donc ouverte. Á suivre…

 

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13 janvier 2013 7 13 /01 /janvier /2013 12:07

« Histoire en mémoire 1939 - 1945 »

Véritable base d’informations sur la Résistance dans la Marne, ce dévédérom est un formidable outil de référence pour découvrir et comprendre l’histoire de la Résistance dans sa diversité et sa complexité, replacée dans le contexte de la Seconde Guerre mondiale, de l’acceptation par le régime de Vichy de la défaite de mai-juin 1940, de l’occupation allemande, et de la libération du département par les troupes américaines fin août 1944.

 

Vous y trouverez :

- près de 2 000 fiches biographiques et thématiques

- une chronologie détaillée recensant plus de 2 000 événements

- un fonds exceptionnel de plus de 3 000 photographies

- de nombreux documents d’archives, tracts, affiches, journaux clandestins

- des témoignages

- des croquis et des dessins

- des cartes de localisation

- des clips vidéo

- un inventaire des lieux de mémoire par commune

- un glossaire

- plus de 1 000 sources recensées et classées

 

Où trouver ce dévédérom ?

-- dans toutes les librairies du réseau SCÉRÉN de l’académie de Reims

-- en ligne sur www.sceren.com

-- dans les librairies indépendantes

Lancement le 30 janvier 2013

Le dévédérom fera l’objet d’une présentation officielle, le mercredi 30 janvier à 11 h, à l’occasion de la labellisation Bleuet de France de la maison de retraite Sarrail, 21 rue Jean-Henri Fabre, à Châlons-en-Champagne.

Dévédérom co-édité par le CRDP de Champagne-Ardenne et la Fondation de la Résistance, département AERI.

 

Plus d'infos sur le site Histoire et mémoires des deux guerres mondiales

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 07:32

Le thème du Concours National de la Résistance et de la Déportation 2012-2013 est paru au B.0.E.N. Il est formulé comme suit: "Communiquer pour Résister" (1940-1945).

On peut télécharger la brochure qui lui est consacrée sur le site de la Fondation de la Résistance

Pour la Marne, et à titre d'exemple, on peut se référer au travail de Jean-Pierre et Jocelyne Husson, sur le site Histoire et mémoires des deux Guerres mondiales.

 

Image 2006 1607

Ardenne, tiens ferme ! "Organe local du mouvement Ceux de la Résistance"


Au chapitre de la presse clandestine, on rappelle que le seul organe dont se dota la Résistance dans les Ardennes sous l'Occupation fut Ardenne, tiens ferme ! 

Composé de façon artisanale par le chef de centre de Floing, Marcel Léonard, et le chef de secteur de Sedan, le lieutenant Jean Hercisse, son premier numéro paru le 1er août 1944. Quatre autres suivirent jusqu'à la libération du département. Chacun fut tiré à 300 exemplaires.

 

Image 2006 1606L'imprimerie portative qui permit la composition d'Ardenne tiens ferme ! (doc. F. Docq)


Ci-dessous, portait de Marcel Léonard (doc. Bernard Léonard).

A la fin du mois d'août 1944, recherché par la police allemande,

Marcel Léonard échappa de peu aux tueurs de  la bande au bossu qui s'en prirent à

ses compagnons dans la grotte de Gaulier.

 

leonard Marcel 

Sources : l'imprimerie portative de M. Léonard et J. Hercisse, ainsi que d'autres documents relatifs à l'histoire de la Résistance dans le village sont conservés par le petit musée  de Floing, situé à l'entrée de la grotte de Gaulier.

Les Archives départementales conservent aussi quelques exemplaires d'Ardenne, tiens ferme ! 


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