29 avril 2014
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Dimanche 27 avril, à l'occasion de la journée des Déportés à Rethel, le journal L'Union / L'Ardennais est revenu sur la déportation de la famille Cyminski avec notamment un rappel succinct des faits par un des principaux témoins des faits d’alors, M. André Launois.
Cette excellente initiative, par sa dimension historique, sa vocation pédagogique, sa portée civique et mémorielle, fut quelque peu ternie par le rebondissement de la polémique stérile engagée entre la mairie de Rethel et le groupe d’opposition qui a décidé de faire débaptiser le groupe scolaire Mazarin pour lui donner le nom d’Hélène Cyminski.
Comble du mauvais goût, le journal s’engouffre dans la brèche pour organiser sur la toile un sondage sur la question : « Faut-il donner le nom d’Hélène Cyminski à son école ? » On peut se demander si le sujet se prête vraiment à ce genre d’enquête ? Ce me semble assez indécent, quel que puisse en être le résultat...
Dernière minute : lundi 28 mars, lors de la réunion du conseil municipal, le maire de Rethel a avancé l'idée de renommer la place de Caen "Place Hélène Cyminski". C'est une excellente idée...
C. Dollard-Leplomb, présidente de l'AFMD 08 écrit :
"Je trouve que cette place fait le lien entre la maison et l'école, et comme elle est un lieu ouvert, public, central, très fréquenté, Hélène est replacée au coeur de la cité comme citoyenne et pas seulement comme écolière.Son nom interpellera tout le monde, pas seulement les gens concernés par l'école - lieu fermé - comme si certains étaient plus concernés que d'autres par le travail de mémoire. La mémoire n'appartient à personne et nous en sommes tous responsables. On peut rebaptiser une rue, un édifice ou une place "de Caen" en ces temps de centenaire."
On pourrait aussi songer à dénommer Hélène Cyminski la future médiathèque de Rethel.
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19 octobre 2013
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Vendredi 15 novembre à 18 h, aux Archives départementales, conférence sur sur le maquis d’Autrecourt, qui fut fondé par l’industriel Ernest Cardot au printemps de 1943 (« Une page tragique de la résistance dans la région de Sedan : le maquis d’Autrecourt et l’affaire du bois de l’Alma »). La mort de Cardot, tué par un des maquisards qu’il avait lui-même enrôlé, mit fin à l’expérience. L’organisation découverte, la répression allemande fut sévère : le tribunal militaire allemand prononça trois condamnations à mort en cette affaire.
L'éclaireur de L'Est du 8 juin 1943
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19 octobre 2013
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Dimanche 13 octobre, a été posée à Seraincourt une stèle portant les noms des quarante travailleurs agricoles juifs et leurs familles raflés le 4 janvier 1944 dans les communes de Seraincourt, Fraillicourt, Remaucourt, Ecly, Son, Hauteville, Rethel, pour être déportés et exterminés au camp de concentration d'Auschwitz.
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28 juin 2013
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13:40
La nouvelle Revue Historique Ardennaise est disponible chez tous les bons libraires, ainsi qu'aux Archives départementales. Une livraison de grande qualité pour lecteurs exigeants, couvrant tous les champs de la recherche en histoire dans notre département.
Pour ce qui est de notre domaine de compétence, on notera l'excellent article d'Anne François consacré aux « dénonciations et lettres anonymes à la Libération dans les Ardennes », dans lequel l'auteure s'attache à démontrer que la délation ne fut pas un phénomène limité au temps de l’occupation allemande, mais qu’il perdura après la libération du département. Les dénonciations s’inscrivirent dès lors dans une volonté d’épuration : le « mauvais Français » à clouer au pilori n’étant plus le communiste, le Juif, ou le franc-maçon, mais le trafiquant du marché noir, « l’ami(e) des Boches » et le collabo (ou supposé tel).
Quant à moi, j’y livre les résultats d’une recherche menée sur le maquis d’Autrecourt qui fut fondé par l’industriel Ernest Cardot au printemps de 1943 (« Une page tragique de la résistance dans la région de Sedan : le maquis d’Autrecourt et l’affaire du bois de l’Alma »). La mort tragique de Cardot, tué par un des maquisards qu’il avait lui-même enrôlé, mit fin à l’expérience. L’organisation découverte, la répression allemande fut sévère : le tribunal militaire allemand prononça trois condamnations à mort en cette affaire. Somme toute, cet épisode révèle les faiblesses de la Résistance organisée et dirigée par des hommes et des femmes dont la guerre n’était pas le métier.
Nota : sur cet épisode de la Résistance, conférence aux Archives départementales des Ardennes, le vendredi 15 novembre 2013 à 18H
Revue Historique Ardennaise n° 45, année 2013, 23 € (17 € pour les adhérents de la Société d’Histoire des Ardennes)
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