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Les abeilles

Et je sais qu’il y en a qui disent : ils sont morts pour peu de chose. Un simple renseignement (pas toujours très précis) ne valait pas ça, ni un tract, ni même un journal clandestin (parfois assez mal composé). A ceux-là il faut répondre :
« C’est qu’ils étaient du côté de la vie. C’est qu’ils aimaient des choses aussi insignifiantes qu’une chanson, un claquement des doigts, un sourire. Tu peux serrer dans ta main une abeille jusqu’à ce qu’elle étouffe. Elle n’étouffera pas sans t’avoir piqué. C’est peu de chose, dis-tu. Oui, c’est peu de chose. Mais si elle ne te piquait pas, il y a longtemps qu’il n’y aurait plus d’abeilles. »
 
Jean Paulhan
« L’abeille », texte signé "Juste", paru dans Les cahiers de Libération en février 1944

Les rendez-vous

Vendredi 12 mai à 18 h, aux Archives départementales à Charleville-Mézières, dans le cadre des vendredis de l'histoire de la Société d'Histoire des Ardennes, conférence de Grégory Kaczmarek : "La grande grève revinoise de 1907 : cinq mois de combats ouvriers".

Vendredi 16 juin à 18 h, aux Archives départementales à Charleville-Mézières, dans le cadre des vendredis de l'histoire de la Société d'Histoire des Ardennes, conférence de Philippe Lecler : "Pol Renard, un héros de la Résistance".

 

 

10 janvier 2006 2 10 /01 /janvier /2006 17:04
L’âge de Caïn est un récit autobiographique écrit sous le pseudonyme de Jean-Pierre Abel par René Chateau (1906-1970).
Celui-ci avait été avant la guerre un membre dirigeant du Grand-Orient et de la Ligue des Droits de l’Homme, député radical-socialiste de la Rochelle en 1936, qui vota les pouvoirs constituants au maréchal Pétain en 1940. Proche de Marcel Déat sous l’Occupation, favorable à Laval, cet homme de gauche fourvoyé dans la collaboration n’abandonna jamais ses idées de gauche, ni ses liens maçonniques et dirigea le quotidien La France socialiste dès 1941.
De son passage dans les prisons de l’épuration, il tira ce récit effrayant sous-titré « Premier témoignage sur les dessous de la libération de Paris », publié en 1948 par les Éditions nouvelles. Le livre apporte un éclairage peu commun sur ce que fut la libération pour « une poignée de misérables » : l’arrestation et la détention arbitraires, les violences et humiliations, les passages à tabac, les tortures, les fusillades… L’Institut dentaire de Paris, tenu par les FTP et rebaptisé pour l’occasion « PC Fabien », où furent incarcérés Chateau et sa femme, forme le cadre de ce récit de l’épuration sauvage dans lequel la détention au Vél’d’hiv (officielle cette fois) apparaîtra comme une sinécure.
Ainsi, l’histoire de « cette femme qui riait », dont le mari, lors de leur arrestation, fut jeté sous les chenilles d’un char américain :
« Cette femme était peut-être devenue folle à voir ce que tank laissait derrière lui. Ils ont tout essayé pour la faire taire. Ils l’ont chaque jour frappée à coups de matraque, jusqu’à l’assommer, devant tous les prisonniers. Mais ils ne parvenaient pas éteindre ce rire, à éteindre cette voix. Alors, ils l’ont adossée au mur, dans le matin tiède. Elle leur a tiré la langue pendant qu’ils épaulaient. Elle leur tirait encore la langue pendant qu’ils visaient. Elle leur tirait encore la langue quand la salve a éclaté. Et ils se sont enfin éteints, ce rire et cette voix… »
Quelques jours plus tard, une affiche sur la porte de la morte expliquait qu’elle avait été arrêtée par erreur…
On ne peut que regretter que ce livre n’ait jamais été réédité et qu’il soit donc à peu près introuvable, sauf à courir les bouquinistes.
 
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26 décembre 2005 1 26 /12 /décembre /2005 21:12
 L'affaire des Manises
 
            Le 6 juin 1944 à l’aube les Alliés débarquaient en Normandie. Pour la majorité des Français, après quatre longues années d’occupation allemande, l’événement allait soulever une immense vague d’espoir nuancée quelquefois par une pointe de scepticisme et de prudence. Pour certains, et notamment pour tous ceux qui avaient choisi la Résistance, il était l’aboutissement des années de lutte clandestine etla justification à tous leurs renoncements. Pour beaucoup c’était l’heure décisive, il en était fini des leurres et des faux-semblants, la plongée dans la clandestinité s’imposait pour rejoindre les camarades dans les maquis et mener la lutte contre les Allemands. Les maquis constitués amplifièrent alors leurs actions, renforcés par des éléments nouveaux, quelquefois par des apports d’armes parachutées, et surtout par une espérance sans bornes.
 
 C’est dans ce contexte que fut formé le maquis le plus connu des Ardennes, celui dit « des Manises » sur les hauteurs de Revin en juin 1944, autour d’officiers parachutés de Londres dirigés par Jacques Paris de Bollardière, alias « Prisme », et dont la mission était de créer un grand maquis de quatre-cents hommes capables de mener des actions de guérilla et de créer un second front, intérieur celui-là, sur les arrières des troupes allemandes.
Quelques jours après sa formation, le 12 juin, la ville de Revin fut encerclée par des troupes allemandes puissamment armées, puis la nasse se resserra autour du maquis. Dans la nuit, les maquisards tentèrent d’échapper au piège ainsi formé ; beaucoup réussirent, mais cent-six hommes restés sur place furent capturés, torturés, puis fusillés sur place avant que les corps ne soient ensevelis dans des charniers creusés à la hâte. Dès les premiers jours de la Libération, on rechercha des responsabilités dans l’environnement local du maquis, des coupables qui expliqueraient comment et pourquoi le maquis était tombé si vite et si facilement. Collaboration et trahison ? Imprudences et négligences, voire fautes fatales ? Il allait incomber à la justice de faire la lumière sur ce qui n’allait pas tarder à devenir « L’affaire des Manises ». L’enquête s’orienta sur deux grandes pistes. La première recherchait les éléments prouvant une dénonciation du maquis : c’était celui de la collaboration et de la trahison, dans le cadre d’un complot tramé par un notable revinois avec l’aide d’un résistant et d’un maquisard, complot destiné à vendre le maquis aux Allemands. On inculpa aussi un milicien qui avait fréquenté la région, et que l’on soupçonnait d’avoir pu enquêter sur le maquis. La seconde visait la Résistance elle-même en la personne du chef de secteur de Revin, à qui l’on reprochait, entre autres, d’avoir outrepassé ses fonctions en appelant prématurément et sans ordre de ses chefs à la mobilisation générale la jeunesse de Revin pour gonfler les effectifs du maquis. On verra le sort que la justice réserva à ces accusations.
Le procès eut lieu au mois d’octobre 1945, devant la Cour de Justice à Nancy. Cinq inculpés, trois pour faits de collaboration, mais aussi deux authentiques résistants ; près d’un an d’instruction, un dossier volumineux, l’un des plus long procès de l’épuration concernant les affaires ardennaises…
 
Comment l’appeler ce maquis, qui, après le drame que l’on vient d’évoquer, continua son action jusqu’à la Libération ? Ses dénominations fluctuent selon l’angle sous lequel on l’observe ou la période que l’on considère de son activité. Dans le Journal de guerre de Marguerite Fontaine, l’appellation qui revient le plus souvent est « Maquis Prisme » du nom de son chef.
Après la Libération, lors du procès, la presse n’évoqua jamais que le « Maquis de Revin ». Depuis cet épisode central formé par les massacres des 12 juin et 13 juin, car c’est bien l’attaque du camp et l’ampleur de la répression allemande qui restent les faits les plus marquants, s’est imposée l’appellation « Maquis des Manises », du nom de la petite rivière qui bordait alors le maquis.
« Maquis Prisme », « Maquis de Revin », « Maquis des Manises », mais aussi « Maquis des Ardennes », dont on trouve la première dénomination en août 1944, par le commandant Prisme lui-même. Le titre n’en est-il pas un peu prétentieux ? On sait que les Ardennes comptèrent de nombreux maquis, mais Bollardière-Prisme semble avoir négligé ce fait et s’être posé, au moins sur le plan symbolique, en commandant de l’unique maquis ardennais : « Mon expérience des Ardennes marque une étape dans mon évolution. […]. J’ai discerné une autre forme d’opposition à l’occupant : celle qu’avait spontanément adoptée la population ardennaise avant que je n’arrive, car c’est moi qui ai introduit la violence des armes dans la région. »  Cet ouvrage rendra justice à la résistance ardennaise et on verra que la « mission Citronnelle », car c’est bien l’identité officielle de l’ensemble des buts, moyens et objectifs poursuivis par le commandant Prisme et ses collaborateurs dans les Ardennes, ne fut qu’un des éléments des dispositifs mis en place par la Résistance et la France libre en vue de la libération du territoire.
 
Seule source publiée sur cet épisode : le journal de guerre de Marguerite Fontaine. L’ouvrage, retranscription du journal personnel tenu par Marguerite Fontaine, paysanne des Vieux-Moulins de Thilay, présenté, mis en forme et complété par l’écrivain Eva Thomé dans le cadre des publications des Cahiers Ardennais en 1964, avec en figure centrale et héroïque le commandant Prisme, dresse le tableau de la résistance populaire dans ce coin perdu du plateau de l’Ardenne, lieu d’accueil de la mission Citronnelle, où le pittoresque de la description, le soin du détail, l’émotion du témoignage vécu, en font une oeuvre incontournable pour qui veut mieux connaître cet épisode de la Résistance ardennaise. Mais ici l’analyse historique cède le pas à la narration subjective de l’individu plongé au cœur de l’évènement et bien des points demeurent obscurs.
Outre ce livre, il faut bien dire que le maquis de Revin trouva peu d’historiographes.
Jacques Vadon le cite à plusieurs reprises dans ses ouvrages et dans sa thèse de doctorat, mais sans s’y attarder. Il est vrai que le sujet restait sensible (qu’en est-il aujourd’hui ?) et qu’on ne pouvait en faire le tour en quelques paragraphes. L’ensemble du dossier judiciaire restait à compulser pour rendre compte de la complexité de l’affaire. Des témoins et des acteurs devaient être entendus, sans complaisance, mais aussi sans excessive sévérité, afin de démêler l’écheveau des responsabilités qui devait conduire au drame des 12 et 13 juin 1944. Car c’est bien ce tragique épisode qui forme le noyau de ce livre. De même fallait-il aussi dresser un historique de ce maquis, de son implantation à la Libération.
En préambule, il m’a semblé nécessaire de présenter la Résistance ardennaise dans sa diversité, de ses débuts au 6 juin 1944, connaissance indispensable à qui veut comprendre l’épisode du maquis des Manises. Il n’est pas question d’en faire un historique complet et exhaustif, mais d’en présenter les principaux acteurs et les grandes articulations, ainsi que, très sommairement, les représentations qu’en eurent les contemporains et les attitudes qu’ils adoptèrent face à son développement.
L’histoire de la mission Citronnelle, celle de cet épisode singulier et tragique que fut la chute du maquis à Revin en juin 1944, ne peuvent se comprendre sans en appeler à l’éclairage fourni par le procès de 1945. Il nous amènera à nous interroger sur ce phénomène particulier et unique que fut celui des maquis et sur les responsabilités de chacun des acteurs dans le drame vécu par les maquisards en juin 1944.
On trouvera en fin d’ouvrage des documents souvent inédits, rapportés dans leur intégralité, ainsi que la liste des sources utilisées et une bibliographie, qui pourront intéresser le lecteur soucieux d’approfondir le sujet. Qu’il me soit permis de remercier ici le personnel des Archives départementales des Ardennes, ainsi que tous ceux qui m’ont ouverts leurs archives et m’ont apporté leur témoignage, particulièrement Messieurs Robert Charton, Robert Dupuis, Georges-Henri Lallement, Georges Peuple, et Georges Robert.
 
            La mémoire des Manises reste vivante. Sans doute la publication du Journal de Marguerite Fontaine (récemment réédité) n’est-elle pas étrangère à la connaissance qu’en ont nos contemporains. Les monuments érigés sur les lieux du drame et aux Vieux-moulins, les cérémonies annuelles qui s’y déroulent, pérennisent une mémoire qui tend à se figer et où l’expression des sentiments patriotiques et l’exaltation de la geste résistante prennent le pas sur le questionnement historique.
En 1985, l’historien de la Résistance ardennaise Jacques Vadon écrivait : « Les problèmes des Manises ! Il semble bien que jusqu’à ce jour ils aient été un peu esquivés, et les évocations du drame de Revin ne se limitent guère, le plus souvent, qu’au seul récit des événements et à des commentaires patriotiques. Mais l’historien […] a le devoir d’accepter de faire une enquête profonde même s’il semble, dès le départ, qu’elle risque d’aboutir à des conclusions douloureuses. »

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La Collaboration et sa répression
                              dans les Ardennes 1940-1948
 
 
1940-1944 : les Ardennes sont occupées par les Allemands. Alors qu’une minorité de la population choisit la voie de la résistance, une autre, plus faible encore, choisit celle de la collaboration avec les nazis.
1944-1948 : la France libérée, des juridictions exceptionnelles sont mises en place pour juger les traîtres et autres « mauvais citoyens » qui ont préféré la croix gammée à la croix de Lorraine... Dans les Ardennes, le dernier « collabo » sera condamné en 1948.
L’article 75 du Code pénal, qui sanctionnait la trahison par la peine de mort, fut utilisé à la Libération contre les collaborateurs jugés par la Cour de Justice, à Charleville d’abord, puis à Nancy.
« Article 75 » est le premier ouvrage publié traitant de la Collaboration et de l’épuration dans les Ardennes.
Pour mener à bien cette étude, l’auteur a obtenu par dérogation accès à des archives jusqu’alors impossibles à consulter, et qui le restent, dont celles de la préfecture relatives à l’épuration, et celles du ministère de la justice, avec les dossiers individuels des collaborateurs jugés par la Cour de Justice des Ardennes.
L’ouvrage analyse les mécanismes de l’épuration et dresse le bilan des condamnations prononcées contre les collaborateurs, sans négliger les exécutions sommaires des années 43-44 et les tontes vengeresses des journées libératrices. Il dépeint un tableau sans concession des formes multiples que prit la Collaboration dans les Ardennes : délation, collaborationnisme politique, engagements dans la Gestapo, dans la Milice, ou sous l’uniforme allemand ...
Illustré par plus de cinquante documents presque toujours inédits, parfois issus d’archives privées (photographies, lettres, circulaires administratives...), « Article 75» dresse le tableau des années sombres de notre histoire, de cette période « où les Français ne s’aimaient pas ».
 

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26 novembre 2005 6 26 /11 /novembre /2005 08:37
On se souvient de l’attentat commis par Fabien dans le métro Barbès à Paris, le 21 août 1941, qui marquait, de façon fracassante, l’entrée des communistes dans la lutte armée contre l’occupant.
Trois autres allemands furent tués entre le 22 juin et le 22 octobre 1941 dans des attentats individuels commis par de jeunes communistes enrôlés par Fabien dans les « Bataillons de la jeunesse » : le 15 septembre, le capitaine Scheben, de la Transportkommandantur, à Paris encore ; le 20 octobre, le Feldkommandant de Nantes Fritz Hotz ; à Bordeaux, le conseiller d’administration militaire Reimers le 21 octobre…
En représailles, le 22 octobre, les Allemands fusillaient 21 otages à Nantes, 27 à Châteaubriand, puis encore 50 à Souges le lendemain. Ces exécutions allaient développer dans les rangs de la Résistance le débat amorcé après l’attentat du 21 août : fallait-il ou non tuer des Allemands, comme les dirigeants communistes en avaient donné l’ordre à leurs groupes armés (sans d’ailleurs jamais revendiquer leurs actions en cet automne 41) ? Puis, à la Libération, les 27 de Châteaubriand allaient symboliser, par un singulier détournement de la mémoire communiste, l’entrée précoce de l’engagement du parti « des 75 000 fusillés ».
Revenant sur la formation des Bataillons de la jeunesse, le sens de leur action, la traque dont leurs jeunes combattants allaient faire l’objet, sur fond de lutte entre les différents services de police antiterroristes créés par l’État français à cette occasion, Le sang des communistes est aussi, et avant tout, un livre sur l’instrumentalisation de la mémoire à des fins partisanes.
« Si les otages de Châteaubriand monopolisent la lumière mémorielle, les pionniers de la lutte armée, les auteurs des attentats à l’origine des représailles sont eux, depuis des lustres, laissés dans un brouillard épais. Le Parti ne laissa filtrer la vérité sur l’attentat de Nantes qu’en 1950. Pire, les auteurs de cet attentat, Gilbert Brustlein et Spartaco Guisco, sont traînés dans la boue lorsque l’on daigne parler d’eux. Et qui se souvient de leurs camarades de combat, fusillés en mars et avril 1942 après avoir été traqués et arrêtés par une police qui de son côté honore ses propres martyrs, mais jamais ses victimes, notamment la quasi-totalité des jeunes combattants des bataillons de la jeunesse et les membres du commando de Nantes arrêtés par les policiers de la police judiciaire et des Renseignements généraux de la préfecture de police ? »
 
J-M. Berlière et F. Liaigre, Le sang des communistes. Les Bataillons de la jeunesse dans la lutte armée. Automne 1941. Éditions Fayard, 2004.
 
À signaler, le site internet consacré à la mémoire des fusillés des bataillons de la jeunesse.
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14 novembre 2005 1 14 /11 /novembre /2005 00:00

Le 30 août 1944, vingt personnes furent massacrées par les SS dans le village de Tavaux, dans l’Aisne, à la suite d’une fusillade avec les FFI. L’auteur, Alain Nice, a enquêté sur place et a recueilli de très nombreux témoignages qui émaillent le récit de cet épisode tragique de la libération où la barbarie s’exerça contre des civils innocents ; il l’a aussi abondamment illustré par plus de 120 photographies et documents inédits.
Mais Tavaux, c’est aussi l’écriture d’une page d’une page de la Résistance ardennaise, le groupe de résistants de Tavaux ayant appartenu, jusqu’à quelques jours avant le drame, au Secteur de Signy-l’Abbaye placé sous le commandement de  Georges-Henri Lallement.

« Une embuscade qui échoue, le repli des résistants vers la forêt assimilé à une fuite, les représailles allemandes et le massacre des civils dont deux enfants, l’arrestation et la disparition d’un collaborateur dont le corps n’a jamais été retrouvé, une grosse somme d’argent parachutée dont une partie se serait évanouie dans la nature… Tous ces faits enrobés de mystère, de ressentiments, la part de la légende continuent à empoisonner l’atmosphère à Tavaux… »

Historique d’un Secteur de la Résistance, relation d’un drame de la libération, Tavaux est assurément un de ces livres nécessaires à la compréhension de ce que fut l’Occupation dans notre région.

Tavaux 30-31 août 1944. Histoire d’une tragédie, d’Alain Nice. Préface de Georges-Henri Lallement. A commander chez l’auteur : 9 rue de la Tour du Pin - 02250 BOSMONT s/ SERRE
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