9 mars 2008
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Mercredi 12 mars, France 3 consacrera une émission aux travaux du Père Patrick Desbois, qui travaille avec son équipe à retrouver les charniers laissés par les Einsatzgruppen dans les ex-pays de l'Est, ainsi qu'à recueillir les témoignages de ceux qui ont assistés aux Aktion de la SS contre les communautés juives sur le territoire soviétique. A la limite de l'indicible, des souvenirs terribles, des évocations parfois insoutenables, qui mettent en lumière un des épisodes les plus méconnus de la Shoah.
Quelques lectures conseillées à ceux qui voudraient approfondir le sujet :
Un jeune Juif new-Yorkais dont les aïeux ont immigré aux Etats-Unis dans les années 30 s'interroge sur le sort qui fut réservé à cette partie de sa famille restée en Pologne pendant la seconde guerre mondiale et dont il sait seulement qu'elle fut "tuée par les nazis". Il part à la recherche des derniers témoins survivants, disséminés à travers le monde, pour reconstituer le puzzle familial. Une grande leçon d'histoire.
Quelques lectures conseillées à ceux qui voudraient approfondir le sujet :
Père P. Desbois, Porteur de mémoires, Michel lafon, Paris, 2007Directeur du Service national des évêques de France pour les ralations avec le judaïsme, conseiller du Vatican pour la religion juive, il est celui qui aujourd'hui révèle l'ampleur de ces massacres systématiquement organisés par les Einsatzgruppen dans l'Europe orientale. Avec une volonté : rendre une sépulture à chacune des victimes. Cet ouvrage est son "carnet de route" des années 2004-2006, avec de larges retranscriptions des témoignages recueillis dans les villages d'Ukraine (voir ici)
C.R. Browning, Des hommes ordinaires. Le 101e bataillon de réserve de la police allemande et la solution finale en Pologne, Les Belles Lettres, Paris, 1994Une étude riche et profonde sur les mécanismes de la barbarie organisée, à partir de l'exemple de ce bataillon de police composés de réservistes trop vieux ou inaptes pour le front. Ou comment 500 "hommes ordinaires" (ni enrôlés dans la SS, ni même parfois ,adhérents du parti national-socialiste), parviennent, en moins de seize mois à assassiner directement, d'une balle dans la tête, 38 000 juifs et à en déporter 45 000 autres vers la chambre à gaz de Tréblinka.
D. Mendelsohn, Les disparus, Flammarion, Paris, 2007Ni ouvrage historique, ni roman, mais relation d'une quête familiale, Les disparus est pourtant un grand livre, tant par l'ampleur de son sujet que par ses qualités littéraires.
Un jeune Juif new-Yorkais dont les aïeux ont immigré aux Etats-Unis dans les années 30 s'interroge sur le sort qui fut réservé à cette partie de sa famille restée en Pologne pendant la seconde guerre mondiale et dont il sait seulement qu'elle fut "tuée par les nazis". Il part à la recherche des derniers témoins survivants, disséminés à travers le monde, pour reconstituer le puzzle familial. Une grande leçon d'histoire.
1942, Ukraine. Des membres de la police allemande mettent en joue des juifs d'Ivangorod qui viennent juste de terminer de creuser leur propre tombe.
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